L’art populaire japonais par excellence, le rakugo, par un Français et en français !

  • Lundi 8 avril, 19h00
  • Espace conférences, 5e étage de l’Institut français du Japon – Kyushu
  • Tarif | 1.000 yens (sur réservation)
  • Réservation & renseignements | Institut (Tél. 092-712-0904)

 

Fondée en 2006, la compagnie Balabolka s’inscrit dans le renouveau du conte : entre tradition et modernité, ses spectacles sont à la fois héritage du passé, ancrés dans le présent et tournés vers l’avenir. Un an après « Histoires tombées d’un éventail », la compagnie repasse par Fukuoka pour le plus grand plaisir des amateurs du genre.

 

La Compagnie Balabolka

En 2009, Stéphane Fernandez est venu étudier le rakugo à Kyoto et Osaka. Passionné par l’art et par l’humain, il a passé des années à étudier le folklore, le théâtre et l’art du conte de divers pays.

Avec sa collaboratrice Sandrine Garbuglia, auteur et metteur en scène, ils ont créé en 2010 le spectacle de rakugo en français « Histoires tombées d’un éventail », issu de leur expérience au Japon, qu’ils ont ensuite présenté dans plusieurs pays francophones.

 

Invité spécial : Cyril Coppini

Né à Nice dans le Sud de la France, Cyril Coppini vit depuis 15 ans au Japon et est aussi conteur de rakugo amateur. Il s’intéresse à cet art traditionnel japonais dès son adolescence et c’est ainsi qu’il commence à étudier le japonais.

En 2010, c’est à l’occasion de sa rencontre avec le maître de rakugo Someta Hayashiya qu’il commence réellement à étudier le rakugo, et il obtient ainsi le 3ème prix lors du « tournoi international de rakugo » en 2011. Depuis, il continue à contribuer à la diffusion du rakugo à l’étranger à travers ses activités ; il a notamment été coordinateur et interprète lors des représentations en France du maître de rakugo Ryuraku Sanyutei.

 

Programme du spectacle :

Stéphane Ferrandez : en français, avec sous-titres japonais

Cyril Coppini : en japonais

 

Interview Stéphane Ferrandez (NHK, 2012)

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Fous de France

Un voyage loufoque en Kimono, du Japon vers la France.

 

Okiku et les 10 assiettes : Conte japonais

Okiku san est une Yurei, le fantôme d’une jeune servante. Chaque soir, à l’heure du bœuf, elle apparait au dessus du puits du château d’Himeji et maudit son meurtrier. Quand elle compte les assiettes prétextes à sa mort, il faut s’enfuir avant d’entendre le nombre 9, sinon… Trois jeunes garçons bravent la malédiction chaque soir et la renommée de la belle Okiku augmente. La foule se presse pour la voir. Mais la célébrité peut-elle nous affecter même dans l’au-delà ?

 

Diabou Ndao : Conte sénégalais francophone

En Afrique, les enfants adorent les gnioules, ces noix de palmiers qui renferment  une délicieuse petite amande. Mais la petite Diabou Ndao les aime plus que tout. Chaque soir, dans la cour de sa maison, elle mange un énorme tas de gnioules avant d’aller se coucher. Quand un lion affamé arrive dans le village, Diabou n’écoute ni son père, ni sa mère, ni son frère : elle mange ses gnioules. Le lion, attiré par l’odeur de la fillette, l’avale d’un coup.

Le conte pourrait s’arrêter là. Mais une petite fille habituée à manger un énorme tas de gnioules chaque soir, ça ne se laisse pas faire comme ça !

 

L’homme qui n’avait pas de chance : Conte français

Un homme, surnommé « La guigne » depuis sa naissance, n’avait jamais eu de chance. Il décide d’escalader le Mont Lozère pour parler à Dieu et lui demander où se trouve sa chance. Elle doit bien être quelque part ?

Sur son chemin, il croise un loup qui à perdu l’appétit, un arbre qui a perdu sa sève et une jeune femme qui a perdu sa joie de vivre.  Arrivé au Mont Lozère, Dieu lui parle enfin : sa chance l’attend au bout du chemin. Mais quand on s’appelle « La guigne », sait-on vraiment reconnaitre sa chance ?

 

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08
  • 2013-04-08 - 2013-04-08
  • 19:00 - 21:00
  • Tarif | 1.000 yens (sur réservation)
  • Espace conférences, 5e étage de l’Institut français du Japon - Kyushu
    〒 810-0041
    2-12-6 Daimyo, Chuo-ku Fukuoka