(1943/France/109’/n&b/35mm/VOSTJ)
avec Pierre Brasseur, Madeleine Renaud, Madeleine Robinson, Georges Marchal, Charles Blavette, Jane Marken, Leonce Corne, Marcel Levesque, Paul Bernard

En Haute-Provence, l’amie d’un châtelain tient une auberge dans la montagne, près du chantier d’un barrage. Le châtelain, homme de plaisir, cherche à séduire une jeune femme, liée, elle, à un artiste à la dérive. Tout s’exacerbe jusqu’à ce qu’un bal masqué organisé par le châtelain serve de détonateur : la jeune femme découvre le bonheur avec l’ingénieur du barrage, que son rival essaie de tuer. Mais c’est le peintre qui meurt et les ouvriers se dressent contre l’aristocrate corrompu, qui fait une chute mortelle dans un ravin.

« Que le monde du travail — le monde du cinéma, pour tout dire — soit figuré dans Lumière d’été par le chantier d’un barrage n’est pas hasard ; tout plan de Grémillon a l’allure d’un barrage : comme une muraille de château fort, il contient la poussée liquide d’une sensibilité à vif, dont on entend au loin la sourde plainte. » (Philippe Roger, Cahiers du Cinéma, no 693)

« On ne crée pas la nuit avec une teinture bleue. La nuit est un mouvement. C’est une solution de lumière dans laquelle nous nous comportons différemment. C’est un déchirement, un point de notre solitude, un état de douceur, une angoisse, une attente, un rayon de paix qui s’insère dans notre cœur, dans notre esprit. Ce n’est jamais une couleur. » (Jean Grémillon)

avec le soutien de l’Institut français

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  • 2014-01-25 - 2014-01-25
  • 15:00
  • ouverture des portes : 20min avant la projection
  • tarifs : plein tarif : 1200 yens, étudiants : 800 yens, adhérents et moins de 15ans: 500 yens
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