Rien ne s’efface et Tokyo Freeters, suivis d’un débat entre Karin Amamiya et Marc Petitjean

Rien ne s’efface
( 2007 /52′ /couleur /projection digital / VO en japonais et ST en français→　VO en japonais et en français, ST en japonais )
de Laetitia Mikles

La réalisatrice japonaise Naomi Kawase (Grand Prix du festival de Cannes en 2007) révèle le lien sensible et vital qui la lie au cinéma. Ce questionnement intime dévoile l’univers de la cinéaste. Il interroge aussi notre propre rapport au monde, la fragilité de ce qui nous entoure, la fuite du temps  et tout ce qui, malgré tout, s’arrache à l’oubli.

Tokyo Freeters
( 2011 / 47′ / couleur / projection digital / VO en japonais et anglais avec sous-titrage en anglais )
de Marc Petitjean

Apparu dans la seconde moitié des années 1980, le terme freeter a d’abord désigné les jeunes Japonais désireux de s’affranchir du modèle traditionnel de dévouement à l’entreprise. Depuis, à l’image positive véhiculée par ce vent de liberté s’est substituée la réalité plus douloureuse de la précarité. Le réalisateur donne la parole à ces « travailleurs jetables après usage », qui portent un regard à la fois lucide et désespéré sur leur situation, et à d’anciens freeters reconvertis dans la lutte contre les exclusions.

* Ces projections seront suivies d’un débat entre Karin Amamiya et Marc Petitjean.