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Dans la perspective de la 21ème Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP21), qui se déroulera à Paris en décembre 2015, se tiendra le 18 mai 2015 au Nihonbashi Mitsui Hall, un forum franco-japonais sur la transition écologique.

 

Je me réjouis de l’organisation à Tokyo de cet important forum, qui abordera plusieurs des questions clés qui feront l’objet de négociations durant la 21ème Conférence des Parties à la Convention climat des Nations-Unies, qui se déroulera à Paris en décembre 2015.

Cette Conférence constitue une occasion historique de conclure un accord universel contre le réchauffement climatique. L’accord recherché présente deux particularités : il devra être suffisamment flexible pour servir de cadre à l’action contre le dérèglement climatique durant des décennies et, en même temps, suffisamment précis pour accélérer, dès son adoption, la transition vers des économies résilientes et sobres en carbone.

Aux côtés de l’accord proprement dit, on trouvera les « contributions nationales » : ce que chaque pays est prêt à faire chez lui pour participer à l’effort commun. L’Union européenne, la Chine et les États-Unis ont montré la voie ces dernières semaines : nous espérons désormais que le Japon leur emboite le pas.

Le volet financier devra être un gage d’équité et de solidarité pour aider les pays les plus pauvres à poursuivre leur transition vers des économies résilientes et sobres en carbone.

Enfin un « agenda des solutions » permettra de rassembler tous les acteurs – villes, régions, entreprises, société civile – qui, aux côtés des gouvernements, agissent concrètement sur le terrain dans la lutte contre le dérèglement climatique et ses effets. La France souhaite en effet qu’au-delà des engagements pris, Paris Climat 2015 soit aussi une « conférence des solutions ».

Ces quatre piliers – l’accord, les contributions, les finances et les initiatives parallèles – devront nous permettre de poser un pied dans l’après-carbone.

Le succès de la COP21 dépend de tous : des États et donc des décisions que prendront les gouvernements naturellement, mais aussi, parce que ce défi implique une transformation profonde de la façon dont nous produisons et dont nous consommons, de l’ensemble de la société civile, entrepreneurs, maires, chercheurs, citoyens.

Je veux saluer à ce titre l’engagement de nos partenaires japonais, au premier rang desquels le Ministère de l’Environnement et l’IGES, l’entreprise Mitsui Fudosan et les quotidiens Nikkei et Asahi, qui apportent leur soutien à l’Ambassade de France pour l’organisation de cet événement. Je veux aussi remercier M. Yoichi Masuzoe, Gouverneur de la ville de Tokyo, qui en assurera la conclusion. Nous travaillons beaucoup avec nos collègues japonais à la construction de partenariats technologiques dans le cadre de « l’agenda des solutions ». Tous témoignent de la volonté forte du Japon de participer activement à la réussite de cette conférence que nous souhaitons historique.

J’espère que ces débats utiles permettront au public d’appréhender l’ensemble des enjeux propres à la transition écologique – pour ensuite, j’en suis sûre, s’y engager pleinement comme acteurs et citoyens.

Bons débats à tous,

Laurence Tubiana
Ambassadrice en charge des négociations climatiques

Forum sur la transition écologique

 

Au : Nihonbashi Mitsui Hall (Coredo Muromachi 4F, 2-2-1 Nihonbashi-Muromachi, Chuo-ku, Tokyo)
Date : le 18 mai 2015 de 9h30 à 19h00

Pour plus d’informations/inscription en ligne : Institut français du Japon-Tokyo

Programme (pdf)