L’Ile au trésor

L’Ile au trésor
2018/France/97min/Couleur/Numérique
Réalisé par Guillaume Brac

L’été c’est l’opportunité pour beaucoup de se découvrir, de tester ses limites, de s’affranchir, de se reposer, de faire de belles rencontres…

A Cergy-Pontoise, en région parisienne, les habitants profitent de l’été sur une île de loisir. Entre dragues, transgressions, aventures, cette île est un lieu d’évasion pour certain, un lieu de refuge pour d’autres. De sa rivière à sa plage payante, l’île est l’occasion d’explorer l’univers de l’enfance bientôt confronté au monde adulte.

★le cycle « Filmer les vacances »★
Adieu Philippine (Jacques Rozier, 1960-1962)
L’île au trésor (Guillaume Brac, 2018)
L’Inconnu du lac (Alain Guiraudie, 2013)
Conte d’été (Eric Rohmer, 1996)
Les hommes le dimanche (Edgar G. Ulmer, Robert Siodmak, 1930)
* Programmation conçue en collaboration avec le réalisateur Guillaume Brac

« L’été amène une façon différente de faire des films : plus libre, plus légère, plus artisanale. On tourne en extérieur, donc presque sans éclairage, avec une équipe réduite, les journées sont plus longues, on peut prendre son temps, inventer un rapport au cinéma plus buissonnier et dilettante. On est plus disponible aux imprévus : une lumière qui varie, un orage qui éclate. L’été permet de rebondir sur ce qui est donné par le réel : la météo, la lumière, la foule. Il est en ce sens naturellement documentaire et propice à la captation de la vie. C’est ce que j’aime tant dans les scènes de plage filmées par Rohmer : voir les acteurs au milieu des estivants et les plans s’enrichir de manière presque inconsciente des mille petits détails de la vie qui continue autour. Filmer l’été, les vacances, le temps des loisirs, c’est aborder la réalité sociale et politique, les rapports de classe, la question du travail, mais en creux, de manière plus douce et diffuse. J’aime les histoires qui se déroulent sur quelques heures, quelques jours, les rencontres éphémères qui épousent presque le temps de la projection. J’aime les films qui traquent ces petits événements, qui auront des répercussions émotionnelles profondes. L’été se prête à la peinture de ces sentiments ténus et plonge le spectateur dans la joie, la vitalité du présent, mais aussi la mélancolie de ce qui n’est plus, de ce qui est perdu. »

Guillaume Brac

Tarifs : 1500 yens, plus de 60 ans 1100 yens, membres (Ciné Nouveau, Demachiza, Club France) / étudiants 1000 yens

Lieu : Demachiza
Tél.075-203-9862
demachiza.com