Le grand maitre de Noh Hisanori KONGO, chef de l’école KONGO, est cette semaine notre invité dans le cadre de notre série « La France que j’aime ».

 

Il revient sur sa première représentation de Noh à Paris, au début de 1989, année du bicentenaire de la Révolution française et nous dit son émotion d’avoir pu visionner au Musée Albert-Khan (modernisé depuis par l’architecte Kengo KUMA), un film tourné – au Japon durant le voyage qu’y fit M. Kahn au début du XXème siècle– où l’on peut voir son arrière-grand-père exécuter une pièce de Noh.

 

M. Kongo garde de ce séjour à Paris une impression de paix, qu’il met sur le compte de la lumière de la ville en cette fin d’hiver et qu’il avait mise à profit pour écouter ses compositeurs préférés, Camille Saint-Saëns (il apprécie particulièrement la Symphonie en Ut mineur), Gabriel Fauré ou encore Hector Berlioz. Une musique classique de l’école française, tellement subtile et toute en nuances. Comme la culture en général, qu’il décrit telle un cristal dans lequel se reflètent les reflets de couleurs uniques qui sont le fruit de l’histoire d’un pays et d’une civilsation.

 

 

 

Kongo Nogakudo (théâtre):http://www.kongou-net.com/

 

 

 

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  • 2020-05-21 - 2020-06-30
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