© M. Films

(1970 /France /87’ /couleur /digital /VO en français et ST en japonais)
de Jean-Pierre Mocky
avec Jean-Pierre Mocky (Vincent Cabral), Anne Deleuze (Annabel), Dennis Le Guillou (Virgile Cabral), Henri Poirier (Le commissaire Verdier), Christian Duvaleix (L’inspecteur Larrighi), Éric Burnelli (Marc)

Violoniste et trafiquant de bijoux à l’occasion de ses voyages, Vincent Cabral débarque au Havre, tandis qu’au Vésinet, près de Paris, une vingtaine de participants d’une soirée orgiaque est soudain abattue à coups de mitraillette. Le jeune frère de Vincent, Virgile, appartient précisément au groupuscule responsable de ce massacre.
Pour permettre à Virgile – recherché par le commissaire Verdier et l’inspecteur Larrighi sur dénonciation anonyme – de s’échapper, Vincent entre en contact avec les jeunes « justiciers » qui ont décidé d’exterminer les « têtes » les plus abjectes de la société.

« La palette de Jean-Pierre Mocky, estampillé auteur comique, est beaucoup plus variée qu’on le pense. Chez lui l’humour et la fantaisie n’excluent pas la mélancolie, la violence et même le tragique. Ainsi, le Mocky de la grande époque a sans doute réalisé certains des meilleurs films politiques français, maquillés en polars de série B. Solo est le premier titre d’une série de films qui traverse l’œuvre de Mocky à partir des années 70. Le cinéaste s’y attribue souvent le rôle principal. Ces films répondent à un canevas immuable : un homme seul est confronté à la corruption, à la violence et à la connerie ordinaires. Il y perdra la vie. Ces thrillers pamphlétaires tranchent avec ses comédies excentriques et entendent dresser un état de lieux de la France et de ses institutions au moment du tournage. (…) Solo est une course-poursuite dans la nuit menée tambour battant, truffée d’action et d’idées de mise en scène, où l’on sent l’influence du film noir américain. Mocky endosse avec panache la défroque d’un antihéros au cynisme de façade. Son interprétation, ainsi que le thème musical signé Georges Moustaki, nimbent Solo d’un romantisme ténébreux. » Olivier Père

 

 

« Nous avons choisi dans notre carte blanche de rendre hommage à Jean-Pierre Mocky, décédé le 8 août 2019.
Jeune comédien passé à la mise en scène, Mocky est devenu dès son premier film Les Dragueurs en 1959 l’un des cinéastes les plus enthousiasmants du cinéma français. Contemporain de la Nouvelle Vague, il perpétue une certaine tradition du réalisme poétique des années 30. On doit à cet électron libre une ribambelle de comédies loufoques, frappées par l’ange du bizarre. Son esprit frondeur et farceur ne doit pas faire oublier la folle inventivité, la passion du cinéma et des acteurs qui animent ses meilleurs films – et ils sont nombreux ! La palette de Jean-Pierre Mocky, estampillé auteur comique, est beaucoup plus variée qu’on ne le pense. Chez lui l’humour et la fantaisie n’excluent pas la mélancolie, la violence et même le tragique. Ainsi, le Mocky de la grande époque a réalisé quelques-uns des meilleurs films politiques français, maquillés en polars de série B, comme Solo en 1970. » Olivier Père

 

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07
  • 2020-03-07 - 2020-03-07
  • 15:40 - 17:10
  • 1500yens, plus de 60ans : 1100yens, membres (ciné nouveau, demachiza et Club France) 1000yens
  • 06-6582-1416
  • Cine Nouveau
    1-20-24 Kujyo Nishi-ku Osaka

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