Brumes d’automne / Daïnah la métisse

Brumes d’automne

1929/12’/35mm/noir & blanc/muet

de Dimitri Kirsanoff

avec Nadia Sibirskaïa

Poème cinématographqiue sur la nature.

Avec le soutien de la cinémathèque française

Daïnah la métisse

1931/55’/35mm/noir et blanc

de Jean Grémillon

avec Maryanne, Charles Vanel, Gaston Dubosc

Sur un paquebot de luxe où elle accompagne son mari, Daïnah la métisse use de son charme étrange et de son exotisme troublant. Un soir, sur le pont désert, elle s’amuse à attirer un mécanicien qu’elle repousse en le mordant cruellement. Le lendemain, Daïnah disparaît par dessus bord. L’enquête piétine mais le mari, devinant la vérité s’érige en justicier.

« Je me souvients plus de l’occasion que Leos Carax saisit un jour pour dire son attachement au film de Jean Grémillon, La Petite Lise, réalisé en 1930 à l’aube encore expérimentale du cinéma sonore. Mais je me souviens que cela me parut une évidence émouvante, lors de ma découverte de Boy Meets Girl. Comme si, entre cette période où tout semblait permis pour Vigo, Renoir, Duvivier, et ces années 80 au cours desquelles il fallait croire à nouveau au cinéma après les dures seventies politique, il n’y avait rien eu, hormis évidemment, pour Carax, La Nouvelle Vague et l’apparition de la Karina également en noir et blanc dans Vivre sa vie. De nombreaux aspects du film de Grémillon peuvent être perçu aisément comme des sources de l’univers poétique de Carax et plus particuliérement, les matières de l’image. » Dominique Païni, les Cahiers du Cinéma No682