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La Baie des anges
(1962/France/80’/n&b/35mm/VOSTJ)
de Jacques Demy
avec Jeanne Moreau, Claude Mann, Paul Guers, Henri Nassiet

Jean Fournier, modeste employé de banque, est initié au jeu par son collègue Caron. Favorisé par la chance, il part pour Nice contre l’avis de son père. Il rencontre dans ce sanctuaire sa reine, une certaine Jackie dont il tombe immédiatement amoureux. Jackie n’est pas insensible au charme de Jean mais les ailes de leurs amours vont se brûler à la passion du jeu.

 

« Deuxième film de Jacques Demy, boudé par la critique après le succès de «Lola» qui, cependant, est plein de charmes. Jacques Demy ne cesse de jouer sur les contrastes du noir et blanc pour dépeindre le choc de deux mondes, qui finissent par s’imprégner l’un de l’autre. Comme dans tous ses films, il se passionne pour le hasard des rencontres et la révolution qu’elles provoquent dans les cœurs. » Marine Landrot, Télérama, 4/12/2010

« Ce film, inégal surtout par sa construction, confirme les qualités de cinéaste de Jacques Demy (…). Sa direction d’acteurs [est] tout à fait remarquable. Anouk Aimée n’avait jamais été meilleure avant Lola. Jeanne Moreau atteint ici au sublime dans sa composition d’une femme dépravée jusqu’à la pointe des cheveux par son vice. C’est une performance d’actrice qui fait oublier le peu d’épaisseur de son personnage versatile et déséquilibré. Claude Mann, inconnu à l’écran, y fait une entrée exceptionnelle. » Samuel Lachize, L’Humanité, 07/03/1963

« J’ai voulu démonter et démontrer le mécanisme d’une passion. Cela pouvait être aussi bien l’alcool que la drogue par exemple. Ce n’était pas le jeu en soi. » Jacques Demy

Du côté de la côte
(1958/France/27’/n&b/35mm/VOSTA)
d’AgnèsVarda
avec Roger Coggio

Visite touristique et documentaire le long de la Riviera L’exotisme, les couleurs du tourisme, celle du Carnaval et de l’Eden. Une île. Des parasols qui se ferment à la fin sur une jolie chanson de Delerue.

« Ce documentaire de 26 minutes d’Agnès Varda, réalisé en 1958, trois ans après son premier film, La Pointe courte, a le charme désuet d’une vieille carte postale que l’on aurait retrouvée dans les albums-photos de nos parents. Le kitsch de la Côte d’Azur que filme à merveille Agnès Varda, soignant les cadrages et les compositions à la manière d’un photographe de mode, évoque un monde où tout ­ les couleurs vives des vêtements, la beauté tranquille des paysages, le faste des villas luxueuses, le bleu azur de la Méditerranée ­ évoque un paradis perdu. » Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles (01/08/2006)

avec le soutine de Ciné-tamaris et de l’Institut français


09
15
  • 2013-09-15 - 2013-09-15
  • 17:00
  • ouverture des portes : 20min avant la projection
  • tarifs : plein tarif : 1200 yens, étudiants : 800 yens, adhérents : 500 yens
  • Institut français du Japon - Tokyo (03-5206-2500)
  • Institut français Tokyo - Espace images
    〒 162-8415
    15 Ichigaya-funagawara-machi, Shinjuku-ku Tokyo

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