A l’occasion de la sortie de Contes de juillet de Guillaume Brac le 8 juin à Eurospace Shibuya, nous organisons le cycle « Filmer les vacances », programmation conçue avec le réalisateur.
Le mot « vacances » vient du mot latin « vacans » participe passé du verbe « vacare » qui signifie être libre, inoccupé, avoir du temps libre. Nous avons décidé de représenter à l’écran, durant ce mois de juin et de juillet, la beauté et la liberté qu’émanent des vacances.
Entre chaleur, amours, hésitations, mer, imaginaire, enfance, joie, rires, plage… Une programmation qui vous donnera la sensation d’être réellement en vacances.
« L’été amène une façon différente de faire des films : plus libre, plus légère, plus artisanale. On tourne en extérieur, donc presque sans éclairage, avec une équipe réduite, les journées sont plus longues, on peut prendre son temps, inventer un rapport au cinéma plus buissonnier et dilettante. On est plus disponible aux imprévus : une lumière qui varie, un orage qui éclate. L’été permet de rebondir sur ce qui est donné par le réel : la météo, la lumière, la foule. Il est en ce sens naturellement documentaire et propice à la captation de la vie. C’est ce que j’aime tant dans les scènes de plage filmées par Rohmer : voir les acteurs au milieu des estivants et les plans s’enrichir de manière presque inconsciente des mille petits détails de la vie qui continue autour. Filmer l’été, les vacances, le temps des loisirs, c’est aborder la réalité sociale et politique, les rapports de classe, la question du travail, mais en creux, de manière plus douce et diffuse. J’aime les histoires qui se déroulent sur quelques heures, quelques jours, les rencontres éphémères qui épousent presque le temps de la projection. J’aime les films qui traquent ces petits événements, qui auront des répercussions émotionnelles profondes. L’été se prête à la peinture de ces sentiments ténus et plonge le spectateur dans la joie, la vitalité du présent, mais aussi la mélancolie de ce qui n’est plus, de ce qui est perdu. »
Guillaume Brac
Programmation prévue:
- L’île au trésor (Guillaume Brac, 2018) Première projection au Japon
- Les hommes le dimanche (Edgar G. Ulmer, Robert Siodmak, 1930)
- Une partie de campagne (Jean Renoir, 1936)
- Kanzashi (Hiroshi Shimizu, 1941)
- Les vacances de monsieur Hulot (Jacques Tati, 1953)
- Adieu Philippine (Jacques Rozier, 1960-1962)
- Du côté d’Orouët (Jacques Rozier, 1969-71)
- Une petite soeur pour l’été (Nagisa Oshima, 1972)
- Le Rayon vert (Eric Rohmer, 1986)
- Conte d’été (Eric Rohmer, 1996)
- Goodbye South, Goodbye (Hou Hsiao-hsien ,1997)
- Mischka (Jean-François Stévenin, 2002)
- Ce cher mois d’août (Miguel Gomez, 2008)
- L’Inconnu du lac (Alain Guiraudie, 2013)
- Au revoir l’été (Koji Fukada, 2013)
- Un jeune poète (Damian Manivel, 2014) et d’autres
Evénement organisé par l’Institut français du Japon
Avec le soutien de : Institut français, CNC, Fondation Sasakawa, TV5 MONDE,
Remerciements: ADANSONIA Co,. Ltd., Aura, Bathysphere, Centre culturel de l’Athénée français, Crest International, Extérieur nuit, les Films de Losange, Goethe-Institut Tokyo, Mermaid Films, MID Film, National Film Archive of Japon, Nikkatsu.Corporation, Playtime, Shellac, Shochiku.Co., Ltd, Jean-François Stevenin, Jacques Rozier, Unifrance, Vutter Kohen, Wa Entertainment, Inc
- 2019-06-07 - 2019-07-14
- 00:00
- Plein tarif: 1200 ¥ Etudiants: 800 ¥ Adhérents: 500 ¥
- Institut Français Tokyo (03-5206-2500)
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Institut français Tokyo - Espace images
〒 162-8415
15 Ichigaya-funagawara-machi, Shinjuku-ku Tokyo Tokyo