Fin août, début septembre, suivi d’une intervention d’Olivier Assayas

(1998/France/112’/couleur/digital/VOSTJ) *version restaurée
d’Olivier Assayas
avec François Cluzet, Mathieu Amalric, Virginie Ledoyen, Jeanne Balibar

Fin août, début septembre est la chronique d’une année. Pour Gabriel et Jenny qui se séparent malgré l’affection qui les unit encore. Pour Gabriel et Anne qui commencent une nouvelle histoire d’amour malgré leurs craintes et leurs incertitudes. C’est aussi la chronique d’une disparition, celle d’Adrien Willer, l’ami le plus proche de Gabriel, son aîné de quelques années, un romancier à la notoriété confidentielle et qui, rattrapé par une ancienne maladie, se trouve confronté au terme précoce de son existence.
Mais il n’est pas le seul à l’être.Car son drame personnel est aussi celui de ses proches et on le verra résonner parmi le tissu vivant d’amitiés, d’amours, les réseaux qui se constituent autour d’un être. Tels que l’approche de la mort les transforme. Tels qu’ils lui survivent. Un temps.

« Ce que raconte le film, c’est que l’importance, c’est l’utilisation du temps, la conscience du temps. Les personnages se transforment et se grandissent, s’ils y arrivent, uniquement à travers leur conscience du temps. » (Olivier Assayas).

« Le film s’inscrit pleinement dans une tradition très française du roman d’analyse et de caractère. Mais toujours un peu critique en même temps que cinéaste, Assayas n’omet pas d’interroger la pertinence de ce moule romanesque. La légèreté est probablement l’idéal esthétique d’Olivier Assayas, une légèreté qui ne se confondrait pas avec la superficialité mais permettrait, en un éclair de cinéma, de toucher au plus profond et au plus juste sans s’appesantir. Avec Fin août, début septembre, mélodrame joyeux, superbe de maturité et d’évidence, il n’en a jamais été aussi proche. »
(Jean-Marc Lalanne, Les Cahiers du Cinéma)

• Cette projection sera suivie d’une intervention d’Olivier Assayas.