(France/1964 /92’/n&b/version restaurée)
de Jean-Pierre Mocky
avec André Bourvil, Véronique Nordeyire, Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Jacques Dufilho

 

Les tendances débonnaires de Simon Triquet cadrent mal avec son métier de policier et il est bourrelé de remords lorsqu’il arrête, bien sans le vouloir d’ailleurs, Mickey-le-Bénédictin, dangereux criminel et habile faussaire qui est condamné à mort. L’exécution ne peut avoir lieu en raison d’un incident technique et Mickey profite de l’occasion pour s’échapper. Avec son collègue Virgus, Triquet se lance à sa poursuite, inquiet de penser qu’un nouveau crime pourrait le conduire, pour de bon cette fois-ci, à l’échafaud. Son enquête le conduit à Barges, petite cité médiévale où il trouve une population terrorisée par la réapparition d’un monstre légendaire et certains habitants au comportement bizarre.

« Jean-Pierre Mocky adapte librement mais avec beaucoup de bonheur et de sensibilité l’univers fantastique de l’écrivain belge Jean Ray. Le film réunit autour de Bourvil la troupe habituelle du cinéaste (Jean Poiret, Francis Blanche et ses pittoresques seconds couteaux) et quelques vieilles gloires du cinéma français (Jean-Louis Barrault, Victor Francen, Raymond Rouleau) dans des rôles particulièrement excentriques. Cette incursion remarquable dans le domaine de l’étrange, avec des notes burlesques et surréalistes se révéla si insolite qu’elle fut incomprise et mal reçue à l’époque de sa sortie, y compris par son propre distributeur qui exigea un nouveau montage et un titre plus accrocheur, La Grande Frousse. C’est heureusement la version intégrale inédite, soit un vrai « director’s cut » restauré par Mocky lui-même. » Olivier Père

 

« Nous avons choisi dans notre carte blanche de rendre hommage à Jean-Pierre Mocky, décédé le 8 août 2019.
Jeune comédien passé à la mise en scène, Mocky est devenu dès son premier film Les Dragueurs en 1959 l’un des cinéastes les plus enthousiasmants du cinéma français. Contemporain de la Nouvelle Vague, il perpétue une certaine tradition du réalisme poétique des années 30. On doit à cet électron libre une ribambelle de comédies loufoques, frappées par l’ange du bizarre. Son esprit frondeur et farceur ne doit pas faire oublier la folle inventivité, la passion du cinéma et des acteurs qui animent ses meilleurs films – et ils sont nombreux ! La palette de Jean-Pierre Mocky, estampillé auteur comique, est beaucoup plus variée qu’on ne le pense. Chez lui l’humour et la fantaisie n’excluent pas la mélancolie, la violence et même le tragique. Ainsi, le Mocky de la grande époque a réalisé quelques-uns des meilleurs films politiques français, maquillés en polars de série B, comme Solo en 1970. » Olivier Père

 

 

 

 

Des conditions d’accueil adaptées
Afin de garantir un espacement entre les spectateurs, le nombre de tickets vendus est limité à titre de mesure préventive. Par conséquent, la capacité sera réduite d’environ 50%. Merci de bien vouloir vous asseoir en respectant l’espacement prévu (1 siège sur 2) avec les autres spectateurs.

La salle de cinéma est aérée entre chaque projection et le port du masque est obligatoire.

Billetterie :
Pour ces prochains cycles de projections, la vente de billets se fera uniquement sur Peatix. Veuillez noter qu’il n’y aura pas de vente de billet sur place.

 

08
01
  • 2020-08-01 - 2020-08-01
  • 17:00
  • ouverture des portes : 15min avant la projection.
  • Les billets seront disponibles sur Peatix à partir du 11 juillet à 15h.
  • Institut français du Japon - Tokyo (03-5206-2500)
  • Institut français du Japon - Tokyo, Espace images
    〒 162-8415
    15 Ichigaya-funagawara-machi, Shinjuku-ku Tokyo

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