Table-ronde et films Marguerite Duras telle qu’en elle-même et Le Camion

TABLE-RONDE & FILM : MARGUERITE DURAS TELLE QU’EN ELLE-MÊME, SUIVI DU FILM LE CAMION

Projection du documentaire de Dominique Auvray brossant le portrait de Marguerite Duras, en femme, mère, journaliste, militante, amie, écrivaine et cinéaste, et d’un des plus beaux films réalisés par Marguerite Duras, Le Camion, avec Gérard Depardieu. Une table-ronde avec plusieurs spécialistes de Marguerite Duras est prévue entre les deux projections. Intervenants : Olivier Ammour-Mayeur, Robert Harvey, Midori Ogawa, Mirei Seki.

Le dimanche 18 novembre
15h-16h : projection du documentaire Marguerite, telle qu’en elle-même (2002/60′)
16h15-17h30 : table ronde
18h30-20h : projection du film Le Camion (1977, 1h20)
Films en français avec sous-titres japonais
Lieu : Espace Images, Institut français de Tokyo
Réservation (pour le documentaire et la table-ronde) : Peatix

Renseignement: 03-5206-2560
Entrée payante pour la projection du Camion – Plein tarif : 1200 yens   Etudiants : 800 yens   Membres : 500 yens
Les billets pour le film seront en vente à partir de 18h.

Synopsis du documentaire Marguerite, telle qu’en elle-même (2002/60′) : Marguerite telle qu’en elle-même pose un regard intime et personnel sur Marguerite Duras. En 1974, Dominique Auvray la croise au hasard d’un couloir, alors qu’elle cherchait de l’aide pour le montage du formidable générique d’India Song. De cette rencontre, allaient naître entre la monteuse et l’écrivain-cinéaste une collaboration fructueuse et une profonde amitié qui dureront plus de dix ans, jusqu’à la mort de Duras. Au loin de l’œuvre de Duras dont, pendant des années, Dominique Auvray ne lira pas une ligne, se tisse une relation de femmes, partageant simplement et avec force leurs points de vue sur la vie. Cette histoire particulière et privilégiée, la réalisatrice la livre ici comme une invitation au spectateur: découvrir Duras comme elle l’avait découverte, «telle qu’en elle-même, sérieuse et rieuse, vraie et provocatrice, attentive et catégorique, mais avant tout libre et généreuse, jeune et révoltée». Un film émouvant en forme de dédicace, réponse à une autre dédicace, celle-là que Duras avait signée à l’attention de la réalisatrice le 3 juin 1991: «Pour mon amie Dominique Auvray, en souvenir d’une merveille entre toutes: celle d’un passé récent encore: quand on travaillait ensemble au Cinéma».

Synopsis du film Le Camion (1977, 1h20) : Une écrivaine lit à un comédien le scénario de son prochain film. Il est question d’une femme prise en stop par un routier. Tout au long du trajet, la femme discute sans cesse alors que l’homme l’écoute et ne dit pas un mot. Le film ne montre pas les personnages, mais de nombreux plans d’un semi-remorque Saviem traversant divers paysages ruraux, images parlantes de l’expression (datant de la même époque) « beau comme un camion » et dont l’effet est de repousser le scénario vers une zone frontalière floue située entre la réalité et l’épiphénomène.

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