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Éléphant, un drôle de nom pour un drôle de groupe.

Derrière ce mastodonte, deux frêles silhouettes : Lisa Wisznia (27 ans) et François Villevieille (29 ans). Ils se sont rencontrés de nuit, au cœur de l’hiver 2007 qui annonçait pourtant de la grisaille à perte de vue. François voit en Lisa un esprit rapide, une personnalité solaire toute excitée à l’idée d’écrire des chansons et les interpréter. Elle réalisera elle-même leurs clips : « Parce qu’aujourd’hui, les chansons s’écoutent souvent via Internet. Sans l’image, elles ne peuvent pas voyager ». Lisa perçoit chez François une personnalité plus carrée et un violoniste bourlingueur qui rêve aussi de lendemains qui chantent : écrire, composer, donner de la voix et trouver des habits de lumière pour leurs morceaux. « On s’est dit : pourquoi pas nous ». C’est peu dire que Lisa et François, ces bricoleurs de génie, se sont bien trouvés. Leur enthousiasme hyper communicatif rafle tout sur son passage.

The Do est là pour les encourager et leur offrir une chanson (« Oui, peut-être non »), Benjamin Biolay aussi. Ils ne seront pas les seuls : un manager, un tourneur, un producteur les accompagnent à présent. La folle épopée éléphante a débuté sur le Net : « My Space », « Facebook », « You Tube » ne sont pas seulement leurs terrains de jeu favoris, c’est par là qu’ils veulent faire connaître leur musique.

Trois clips auto-produits pour une poignée d’Euros, y circulent déjà (« Lisa », « Rien », « Collective mon amour »). La télévision les diffuse à son tour, tandis que les programmateurs de radios s’amourachent de leur EP soit cinq titres aux vertus anxiolytiques : « « Rien », « Au fond », « Collective mon amour », « I think I love you » et « Lisa ». Quand viendra le moment d’enregistrer un album tout entier, ils joueront eux-mêmes quasiment tous les instruments, laissant juste une place de choix pour Marlon B, l’arrangeur et ingénieur du son (Brigitte, -M-, Hugh Coltman). De l’amour, du rire, des voyages, du soleil, de la danse et un cœur gros comme ça…

Dans un climat de morosité économique mondiale, Éléphant déboule avec des chansons d’une légèreté assumée. Elle peut être trompeuse, comme dans « Les voyages », « Danse, danse », « Collective mon amour », où sur une pop tubesque en diable le tandem propose de « Peindre la vie en blonde ». Ailleurs, dans le disque, la fausse légèreté fait place à la vraie profondeur avec « Lisa » et « Oui peut-être non. ». Ils se sont accordés une totale liberté sur ce disque, y compris sur les textes , comme un refus d être enfin des adultes à l’aube de leur trente ans.

Ceux qui ont vu Lisa et François au hasard d’une de leurs soixante dates (en première partie de Pauline Croze ou de Tom McRae, entre autres), elle en rose, lui en bleu ; elle aux percussions, lui tapant sur sa valise en guise de grosse caisse, les ont trouvés irrésistiblement irrésistibles. Ils ont ainsi « conquis » Vanessa Paradis pour qui ils ont écrit et composé un titre pour son nouvel album. Après The Do, après les Brigitte, le duo Éléphant se fraye d’emblée une large place sur la nouvelle scène française.

Pour les Journées du goût 2017 Éléphant arrive au Japon avec dans ses valises son nouvel album « Touché Coulé » qu’il vous présentera lors de 2 concerts gratuits!

Samedi 30 septembre à 19h00 et dimanche 1er octobre à 18h00.

 

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  • 2017-09-30 - 2017-10-01
  • entrée libre/consommations payantes
  • 0352062500
  • Institut français du Japon - Tokyo
    〒 162-8415
    15 Ichigaya-funagawara-machi, Shinjuku-ku, Tokyo

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