La Maman et la Putain

1973/220min./35mm/Noir et blanc/VOSTJ
de Jean Eustache
avec Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun, Bernadette Lafont

Alexandre est un jeune homme oisif, qui passe son temps à lire dans les cafés du Quartier Latin. Un jour, à la terrasse du café, il remarque une fille qui le dévisage. Il la suit dans la rue. Ils échangent leurs numéros de téléphone, et Alexandre ne tarde pas à l’appeler. Elle s’appelle Veronika. Leurs rapports sont d’abord purement amicaux. Alexandre parle beaucoup de lui, de ses angoisses, de sa conception de la vie. Puis il décide d’amener Veronika chez lui , ou vit sa colocataire, Marie, une femme libérée et large d’esprit, se révèle finalement assez jalouse car elle aime Alexandre et tient beaucoup à lui…

 » Tout d’abord parallèlement au gommage que j’essaie de faire de film en film, je voulais être révolutionnaire. C’est-à-dire ne pas faire des pas en avant dans le cinéma mais essayer de faire des grands pas en arrière pour revenir aux sources. Le but que j’essayais d’atteindre dès mon premier film c’est de revenir à Lumière. J’ai toujours été contre les techniques nouvelles. Je suis peut-être réactionnaire mais je crois en cela être révolutionnaire  » (Jean Eustache)

« La mise en scène d’Eustache tient pleinement de la grâce. En quatre heures de souffle, il s’agit d’apprendre à déambuler dans la rue : c’est l’attitude faite film d’une contemplation sereine et précise de ce que doivent être les après-midi lymphatiques et snobs et des nuits blanches complices et féminines. Voici des îlots de lumières et de soirs. Il était le génie pur du cinéma français. » (Philippe Azoury, les inrockuptibles)

avec le soutien d’Eurospace

04
12
  • 2013-04-12 - 2013-04-12
  • 11:30
  • tarif : 1200 yens, étudiants : 800 yens, adhérents : 500 yens
  • Institut français du Japon - Tokyo (03-5206-2500)
  • Institut français Tokyo - Espace images
    〒 162-8415
    15 Ichigaya-funagawara-machi, Shinjuku-ku Tokyo

<< Ville et cinéma : Paris au cinéma