Depuis que le chorégraphe/danseur Benjamin Millepied s’est installé à Los Angeles, il y a trouvé son inspiration pour sa dernière aventure artistique, L.A. Dance Project.

Il ne s’agit pas d’une compagnie de danse, mais d’un collectif de créateurs, qui cherche à présenter la danse dans toutes ses formes. Millepied s’est entouré de Nico Muhly (compositeur), Charles Fabius (producteur), Matthieu Humery (conseiller d’Art) et Dimitri Chamblas (producteur audiovisuel). L.A. Dance Project cherche à redéfinir la notion même de la collaboration artistique, au théâtre comme hors-les-murs; Christopher Wool et Mark Bradford sont les deux premiers artistes plasticiens invités à collaborer avec le groupe.

Au sommet de sa carrière, entre le NY City Ballet, l’Opéra de Paris et un succès remarqué dans le film-culte Black Swan, Benjamin Millepied tourne une nouvelle page.

 

Les 8 et 9 novembre au Saitama Arts Theater, le L.A. Dance Project présentera trois de ses créations:

Reflections : Près de cinquante ans après la première de Jewels, le ballet de George Balanchine inspiré par les joyaux de Van Cleef & Arpels en 1967, le célèbre joaillier se distingue par cette nouvelle collaboration exceptionnelle avec le L.A. Dance Project. Premier volet d’une trilogie intitulée Gems, Reflections constitue le premier temps fort de cette collaboration.

Morgan’s Last Chug : A travers une succession ininterrompue de variations qui utilisent différentes modalités de compositions liées au temps, les danseurs explorent la danse comme une pratique musicale en soi, faisant émerger ses aspects temporels et ses mécanismes. Le fascinant monologue de Beckett, extrait de la pièce de Krapp’s Last Tape en 1960, contrepoint théâtral entre représentation sur scène et enregistrement sonore, souligne les innombrables façons dont l’expérience humaine est habitée et mise en relief par le temps qui passe.

Quintett : Lyrique, engagé et émouvant, Quintett est un chef-d’œuvre tranquille, chorégraphié sur la musique de Gavin Bryars Jesus Blood Never Failed Me Yet de 1971; il évoque et développe avec brio les thèmes de Gavin Bryars, soit la perte, l’espoir, la peur et la joie. En contrepoint des battements de cœur de la musique, les danseurs s’élancent dans un flux continu de duos, trios et solos. S’entrelaçant et chutant, les danseurs créent une force tourbillonnante qui se développe et s’amplifie, joyeuse, complexe – un torrent contenant en son centre, une vision essentielle ; la prise de conscience de sa propre fin.

 

Informations sur le site du Saitama Art Theater (japonais).

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  • 2014-11-08 - 2014-11-09
  • 15:00 - 16:30
  • A partir de 15h
  • Saitama Arts Theater
    3-15-1Uemine, Chuo-ku,Saitama-shi, Saitama Chuo - ku

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